Chers Valaisans, l’heure est à la chasse aux grands méchants loups.
Ils sont au nombre de 10, et à chacun la balle qu’il mérite. Ces bêtes n’ont en effet rien à faire sur nos terres. Vous vous indignez d’une telle décision ? Que nenni ! Voyez par vous-même, elles sont tout bonnement ingrates. Elles s’amusent avec les moutons, les traitant telle de pauvres pelotes de laine.
Passons, ce n’est pas ce comportement injuste, reflétant la puissance du fort contre le faible qui m’hérisse le poil. Cette situation est tout bêtement une conséquence de la loi du plus fort, tel que nous l’explique Charles Darwin. Quoi de plus naturel donc ? C’est ce cher Karl Marx, qui tente de nous faire croire que ces inégalités vont être résolues par une quelconque révolution. Laissez-moi rire, les moutons qui se révoltent ça n’existent pas. Les moutons ne deviennent pas des loups, non ? Qu’importe, la fourberie des loups s’étale bien au-delà d’une problématique, grand versus petit. Leur comportement traduit une conscience environnementale bien inférieur à nous, humains. La question environnementale compte dans le Vieux-Pays, mais ne venez pas me contredire avec l’interdiction de la grève des jeunes pour l’environnement en Valais. La place de ces derniers est à la bergerie. Et bien en voilà des moutons qui se sont crus être des loups. Ces jeunes se soulevant, hurlant tel des animaux affamés, assoiffés d’envie et d’idéaux irréalisables se sont rangés du côté des révoltés et de cela nous en sommes fier.ères.
Bref, revenons à nos moutons. Je vous ai dit plus haut que la conscience environnementale des loups n’existe pas. Laissez-moi vous prouvez que j’ai raison. Tout d’abord, ils nous empêchent de consommer local. Oui, oui cher con-citoyens, les loups se fichent de savoir que nous nous attelons, depuis quelques temps, à favoriser la nourriture de proximité.
Deuxièmement, ils adorent s’amuser avec la nourriture. Ces salles bêtes ne finissent même pas entièrement les moutons qu’ils consomment, quel gaspillage ! Alors que nous au moins, nous trions. En conclusion, ils sont les sales copieurs d’un système élaborés par nous, Humain. Les supermarchés. Les loups font preuve d’une telle fainéantise de nos jours ! En effet, ils ne partent même plus chasser ! Moi, je vous le dis, ces bergeries sont devenues de réel Migros à ciel ouvert.
Vous comprenez à présent pourquoi je m’indigne de savoir que leurs pattes se posent encore sur le sol de notre beau Valais. Nos valeurs et les leurs sont totalement antinomiques. Ils n’ont rien à faire sur nos terres, nous sommes bien que trop différents. Et c’est bien connu, la diversité n’est qu’une utopie de gauchiste !
Alexandra Perruchoud
Candidate JSVR au Conseil national