Les Jeunesses socialistes du Valais romand ont pris connaissance de la tenue, le 29 septembre à Sion, d’une manifestation soutenant inconditionnellement l’État d’Israël. Cette mobilisation, qualifiée de “marche de vie”, prend position non pas seulement contre l’antisémitisme mais aussi en faveur d’Israël, faisant ainsi un amalgame dangereux entre antisémitisme et antisionisme. Traiter ces deux notions comme synonymes rend les nombreuses critiques justifiées à l’égard du fonctionnement de l’État israëlien assimilables à une forme de racisme.

Cependant, cette analyse est erronée. Les JSVR, comme bon nombre d’autres organisations, dénoncent le génocide commis par le régime de Benjamin Netanyahu tout en combattant toutes les formes de racisme, y compris l’antisémitisme. Nous dénonçons ainsi cette soi-disant “marche de vie” qui soutient un État israélien d’extrême droite, colonialiste et non-démocratique responsable de la mort de dizaines de milliers de personnes.

Julien Berthod, co-président des JSVR, déclare : “Nous nous opposons à toute forme de racisme : à l’antisémitisme, mais aussi au racisme d’État pratiqué par Israël contre les peuples non juifs.”

Il est important de rappeler que la Cour internationale de justice a condamné l’occupation illégale de la Palestine par Israël et l’a tenu responsable d’apartheid. Les JSVR dénoncent le projet génocidaire actuellement en cours en Palestine. Plus de 40 000 palestinien·nes ont déjà été assassiné·es par les forces armées israéliennes. Par ailleurs, les récentes actions terroristes menées par le Mossad au Liban ont tué et blessé des milliers de personnes, dont une majorité de civil·es.