Ce mardi 22 décembre, les médias suisse-romands relataient une affaire particulièrement grave de harcèlement sexuel sur une élève du Collège de l’Abbaye de St-Maurice. Un professeur est accusé d’avoir harcelé une étudiante avec des messages déplacés et intimidants, plusieurs mois durant. Ces actes, qualifiés « d’inadaptés » par les autorités dans les médias, doivent être considérés comme très graves et inadmissibles. Les Jeunesses Socialistes du Valais Romand (JSVR) s’opposent de façon franche et sévère à tout type de harcèlement, d’intimidation et d’abus de pouvoir.

Le corps professoral, la direction du Collège ainsi que les autorités compétentes ont le devoir d’assurer respect, dignité et sécurité dans le cadre de la formation (gymnasiale comme professionnelle) de jeunes personnes. Il est inadmissible et inacceptable que des figures d’autorités s’autorisent des dérives sexuelles, charnelles ou intimidantes envers des adolescent-e-s qui se construisent, et dont l’avenir dépend des expériences vécues à cet âge-là. La protection de la jeunesse doit être une priorité de ces agents.

Dès lors, les JSVR exigent:

  • Le licenciement immédiat et l’exclusion au poste d’enseignant du professeur incriminé.
    En effet, il est impossible de maintenir en fonction un employé ayant pratiqué de telles dérives au sein même de sa fonction, qui plus est une fonction publique en relation avec des adolescent-e-s. L’exclusion de ce professeur doit montrer la sévérité avec laquelle l’Etat du Valais traite le harcèlement sexuel et empêcher la personne incriminée d’agir à nouveau sur d’autres victimes.
  • Que les victimes, à savoir les jeunes en formation, soient informé-e-s et que des mesures d’aide soient mises à leur disposition afin qu’elles soient écoutées, soutenues et qu’à l’avenir plus personne ne subisse de harcèlement sexuel ou psychologique de la part du corps professoral durant sa formation.

Par ailleurs, les JSVR rappellent que cet évènement ne doit pas être considéré comme isolé et inédit mais comme un mal systémique contre lequel les autorités doivent lutter par des clauses sévères et justes, à savoir la tolérance zéro.

Les autorités compétentes et la direction du Collège de l’Abbaye de St-Maurice doivent considérer l’affaire avec le plus haut niveau de sérieux et de sévérité. Les responsabilités doivent être assumées et une enquête doit être menée auprès de tous les agents étatiques et des jeunes en formation afin de relever toute problématique similaire.