Ces derniers jours, de nombreux autocollants racistes ont été collés dans nos rues valaisannes. Une conférence, organisée par Résistance Helvétique, a aussi été annoncée prochainement en Valais. Ce regain d’activité de groupes d’extrême droite s’inscrit dans une montée globale de ces mouvements en Europe et dans le monde.
Les JSVR affirment que la violence de l’extrême droite n’est pas une relique du passé. Au contraire, de nombreux groupes prônant l’intolérance sont en pleine croissance, y compris en Valais. Elisa Moret, coprésidente des JSVR, rappelle que « des idées homophobes, transphobes, racistes, sexistes se trouvent au cœur du programme politique de Résistance Helvétique qui défend la peine de mort, ainsi qu’un natalisme basé sur une vision suprémaciste et une politique migratoire raciste ».
Les membres de ces groupes d’extrême droite ne sont pas sans lien avec l’UDC et les Jeunes UDC. En effet, les relations interpersonnel les entre les membres de ces groupes et de ce parti ne sont plus à prouver, comme le démontrent notamment des articles du média Renversé et du Nouvelliste. Julien Berthod, coprésident des JSVR, ajoute que « des partis comme les JUDC Valais partagent avec ces groupes d’extrême droite des idées comme la théorie du complot du “Grand remplacement”. » Il est capital de ne pas laisser ces groupes se développer davantage. L’extrême droite tue !
Les JSVR demandent aux communes et au canton :
• de prendre fermement position contre les discours racistes et haineux des groupes d’extrême droite ;
• de prendre les mesures adaptées pour empêcher leur développement en Valais (exclusion de la location de salles de conférence et des espaces de visibilité publique, etc.) ;
• d’étudier l’évolution de ces groupes politiques violents (Résistance Helvétique, Swastiklan, Militants suisses, etc.) notamment quant à leur présence en Valais, leurs idéologies et leurs liens avec l’UDC.