Les Jeunesses Socialistes du Valais Romand (JSVR) et les Jeunes Vert·e·s Valais (JVVS) ont constaté avec effarement que Yannick Buttet avait, une fois de plus, harcelé une femme mardi passé à Monthey. De telles atteintes à la dignité des personnes ne sont plus acceptables en Valais en 2020 : nous demandons donc une meilleure légifération sur le harcèlement.

Ces agissements s’inscrivent dans un cadre patriarcal plus large qui tolère les sollicitations non consenties d’une personne envers une autre dans l’espace public, atteignant la dignité physique et morale de cette dernière. Ces comportements sexistes ne sont pas acceptables : en les tolérant, nous contribuons à les invisibiliser et à les banaliser. En effet, le harcèlement n’a pas de couleur politique et ce phénomène touche 59% des femmes suisses selon Amnesty International.

« Nous appelons à un effort concerté de tous les partis pour une meilleure légifération contre le harcèlement de rue », déclare Élodie Wehrli, membre du groupe de travail féminisme au sein des JSVR. Noémie Moos, co-présidente des JVVS, ajoute « Le harcèlement est malheureusement une réalité qui ne devrait plus l’être : à nous d’empêcher cela de se produire ». Pour rappel, le Conseil municipal de Monthey n’avait accepté de recenser que passivement les cas de harcèlement après un postulat déposé par l’AdG en 2018, recommandant aux victimes d’écrire un courrier électronique à la Police.

Nous exprimons notre solidarité envers Laude-Camille Chanton et envers toutes les femmes qui ont déjà subi du harcèlement. Il est grand temps que leur parole se libère et qu’elles soient écoutées et prises au sérieux car la honte doit, dès aujourd’hui, changer de camp.

Nous voulons du canton du Valais :

  • Qu’il tienne des statistiques sur le harcèlement de rue,
  • Qu’il promeuve l’éducation contre ce phénomène à l’école,
  • Qu’il agisse contre l’impunité de certain·e·s de nos représentant·e·s politiques.

Finalement, JSVR et JVVS demandent la démission immédiate de l’actuel président de Collombey-Muraz, Yannick Buttet, car de tels comportements ne doivent plus être tolérés dans l’espace public, peu importe le statut de l’harceleur·euse.

Pour toutes questions :

  • Élodie Wehrli, membre du groupe de travail féminisme des JSVR
  • Noémie Moos, co-présidente des JVVS
  • Adrien Pinho, président des JSVR