En réaction à l’article du Nouvelliste du 28 octobre 2021 titré : « Le virus comme arme biologique, l’élection américaine, l’État profond : les thèses complotistes de Donald Moos, président de l’UDCVr », les Jeunesses socialistes du Valais romand (JSVR) condamnent les propos de Donald Moos, le nouveau fraîchement élu président UDCVr.
La liberté d’expression est une valeur fondamentale, valeur démocratique défendue depuis toujours par notre parti. Néanmoins, nous ne pensons pas que cette liberté permette de dire tout et n’importe quoi. De plus, il existe un devoir de réserve et de véracité, en particulier lorsque l’on occupe une position politique influente telle que la présidence d’un parti cantonal. Les propos de Donald Moos sont pour l’immense majorité scientifiquement erronés. Ces propos n’ont donc aucune valeur dans un débat démocratique et n’ont comme unique conséquence : la division de la population, population déjà suffisamment divisée en ces temps incertains. Se questionner sur la politique du Conseil fédéral est une chose, prétendre que SwissMedic ment délibérément sur l’ampleur de la pandémie en est une autre.
Les JSVR rejettent ces propos et :
- Continueront de refuser toute action politique en lien avec l’UDC.
- Dénonceront et combattront systématiquement la politique de normalisation des intox de l’UDC et d’autres courants.
- Demandent une rétractation ou une démission de Donald Moos du poste de président de l’UDCvr.
- Demandent une prise de position de la part de l’UDCvr concernant les propos de son président.
De plus, les JSVR invitent les partenaires de gauche, mais également les partis et associations de droite à :
- Condamner les propos de Donald Moos,
- Stopper toute collaboration avec l’UDCVr tant que Donald Moos sera président ou tant qu’il n’aura pas rétracté ses propos,
- Entamer un questionnement à l’interne de leurs propres structures afin d’éviter que leur parti devienne des tribunes à intox.